Aujourd'hui, le système de formation n'est pas suffisamment organisé pour réduire de manière significative le nombre de jeunes sans qualification, que cela soit dans le repérage de ces jeunes, dans la prévention de sorties prématurées du système de formation, dans les remédiations quand ces sorties ont eu lieu". Le rapport des inspecteurs généraux P. Dubreuil, M. Fort, E. Morin et J.-C. Ravat analyse les sorties sans qualification et propose des recommandations.
Il pose d'abord la question du nombre de sorties sans qualification. Le nombre oscille, selon les définitions, entre 60 000 et... 160 000 par an si l'on considère tous ceux qui n'ont aucun diplôme. Ces hésitations reflètent un certain déficit d'intérêt : "il n'y a pas ou peu de protocoles académiques de repérage des sorties sans qualification". D'autant que le phénomène touche des profils d'élèves bien différents comme ces décrocheurs "discrets", "faibles mais sérieux" qui sont les plus nombreux. Le rapport évalue finalement entre 7 et 15% le taux d'abandon en collège, 20 et 25% en première année de CAP et 9 à 15% en première année de BEP, 4 à 5% en lycée.
Les élèves en difficulté d’apprentissage ont souvent des problèmes de motivation. Leurs difficultés à apprendre, leurs nombreux échecs et l’image qu’ils ont aux yeux des autres élèves amènent bon nombre d’entre eux à se démotiver et à perdre tout intérêt à apprendre en contexte scolaire. Que pouvons-nous faire pour les aider à reprendre goût à l’apprentissage?
Pourquoi se préoccuper de la motivation de l’élève en difficulté d’apprentissage ?
Les plus récentes recherches en psychopédagogie confirment que la motivation est une condition nécessaire à l’apprentissage et ce, pour tous les élèves. L’analyse de WANG, HAERTEL et WALBERG (1993), de plus de 260 textes scientifiques, les amène à conclure que la motivation, tout comme des stratégies d’apprentissage efficaces, font partie des sept éléments les plus importants à considérer pour expliquer le succès scolaire. Pour apprendre, il faut donc pouvoir, c’est-à-dire avoir de bonnes stratégies et il faut vouloir, c’est-à-dire être motivé.
On ne peut espérer que l’enfant trouve toujours en lui la motivation intrinsèque qui l’amène à s’investir et à persévérer dans ses apprentissages à l’école. Les plus récentes études sur la motivation intrinsèque (SANSONE et HARACKIEWICZ, 2000) démontrent que l’on doit bien sûr viser à ce que les élèves soient motivés intrinsèquement, mais que cette motivation demande généralement d’être initiée et maintenue
Les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage sont plus susceptibles que les autres d’avoir une motivation faible ou une motivation « fragile »
Les nombreux échecs qui façonnent leur histoire scolaire les amènent souvent à abdiquer et se dire que quoi qu’ils fassent, le succès n’est pas à leur portée. L’école n’est pas un endroit où ils peuvent s’épanouir comme les autres élèves, mais un lieu qui leur envoie constamment une image de soi négative.
A/ Les questions que l'on peut se poser
Quelles sont les principales sources de démotivation des élèves en difficulté d’apprentissage ?
Quels sont les facteurs externes qui influent sur leur dynamique motivationnelle et quels sont ceux sur lesquels les enseignants ont du pouvoir ?
B/ Les réponses possibles
UN MODÉLE DE LA DYNAMIQUE MOTIVATIONNELLE
Devenir acteur de sa scolarité et trouver du plaisir dans ses apprentissages.
Le coaching scolaire a pour objectif d’insuffler de la motivation et de l’énergie à l’élève en perte de vitesse ou en décrochage scolaire. C’est une méthode d’accompagnement qui permet à travers des techniques de coaching de prendre de la hauteur et du recul sur sa scolarité, se fixer des objectifs, modifier son comportement, trouver du sens à l’école et affiner son projet d’orientation.
Vous vous posez les interrogations suivantes:
Comment trouver ma place à l’école?
Je n’ai plus confiance en moi?
Je n’arrive pas à m’organiser et je stresse en classe.
J’ai peur de passer des examens.
Je ne sais pas vers quelle formation m’orienter.
Je suis en perte de vitesse et je décroche.
Le coaching scolaire se distingue du soutien scolaire, le coaching s’articule autour des problématiques spécifiques de chaque élève dans des domaines non disciplinaires tels que l’orientation, la motivation, la méthodologie, la gestion du stress et des émotions, la confiance en soi, la décrochage scolaire.
Le coaching scolaire s’adresse à tous, collégiens, lycéens, étudiants lorsque des difficultés parfois répétitives apparaissent pendant le parcours scolaire ou universitaire.
QUE PEUT APPORTER UN COACHING
CONNAISSANCE DES VALEURS
CONNAISSANCE OU DÉCOUVERTE DES COMPÉTENCES ET ANCRAGE DE CELLES CI
ACCOMPAGNEMENT AUX TECHNIQUES POUR APPRENDRE EFFICACEMENT
RENFORCEMENT DE LA MOTIVATION
DONNER DU SENS AUX ÉTUDES
RENFORCEMENT DE LA CONFIANCE EN SOI
GESTION DU TEMPS POUR DEGAGER DES MOMENTS PERSONNELS
EI Absolute Production Coaching
